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Allocution lors du lancement national des programmes du Center on Human Trafficking Research and Outreach au S
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avril 21, 2022

Allocution lors du lancement national des programmes du Center on Human Trafficking Research and Outreach au S

Allocution lors du lancement national des programmes du Center on Human Trafficking Research and Outreach au Sénégal

 

Son Excellence Monsieur le Ministre de la Justice,

 

Monsieur le Directeur du CenTHRO/ APRIES,

 

Monsieur le Directeur Régional de l’UNODC,

 

Mesdames/Messieurs les Chargés de projets,

 

Chers invités,

 

Je m’appelle Jonathan Fischer, je suis le Chef de Mission adjoint et actuellement Chargé d’Affaires de l’Ambassade des États-Unis au Sénégal.

 

Je suis honoré de me joindre à vous aujourd’hui pour participer au lancement national des programmes du Center on Human Trafficking Research and Outreach de l’Université de Géorgie et de l’African Programing and Research Initiative to End Slavery, ici au Sénégal.

 

La lutte contre la traite des êtres humains est une grande priorité des États-Unis, tant à l’intérieur de nos frontières qu’en coopération avec des partenaires partageant les mêmes idéaux, comme le Sénégal.

 

Les victimes de la traite des êtres humains sont estimées à environ 25 millions de personnes à travers le monde dont le tiers est constitué d’enfants.

En faisant usage de la force, par le biais de fraude et par la coercition, ces trafiquants violent le droit le plus fondamental des personnes, c’est-à-dire la liberté, partout dans le monde.

 

L’impact de la traite s’étend bien au-delà des personnes qui en sont victimes, mais il est visible dans la société dans son ensemble.

 

La traite des êtres humains porte atteinte à l’état de droit, à la sécurité de nos communautés, à la sûreté de nos frontières et au dynamisme de notre économie.

 

La traite des êtres humains est un crime mondial qui affecte nous tous, mais plus particulièrement les personnes vulnérables.

 

Les trafiquants d’êtres humains profitent des vulnérabilités, notamment les disparités économiques et l’insécurité pour commettre leur forfait.

 

Puisqu’il s’agit-là d’un problème mondial, nous devons tous y faire face, ensemble : gouvernement, entreprises, société civile et toutes les autres composantes de notre société.

 

Nous saluons l’engagement et la collaboration continus du Gouvernement du Sénégal pour relever ce défi commun, en outre, nous apprécions grandement les rôles joués par la société civile et le secteur privé sénégalais.

 

Nous saluons également les efforts du Gouvernement du Sénégal pour mettre en œuvre des programmes qui protègent les enfants vulnérables de la traite.

 

Le Gouvernement américain est fier de travailler avec le Gouvernement du Sénégal, la société civile et les associations religieuses sur un large éventail de programmes et de rapports contre la traite.

 

Nous devons notre succès commun aux partenariats que nous avons avec les autorités sénégalaises aux niveaux national, régional et local, ainsi que notre collaboration avec les marabouts, les chefs religieux, les daaras et les organisations non gouvernementales pour réduire la traite des personnes.

 

L’autre partenaire clé dans cette lutte est l’UNODC qui a fait ses preuves en travaillant étroitement avec les communautés locales et le Gouvernement du Sénégal pour promouvoir le bien-être des enfants dans le respect des normes culturelles.

 

En guise d’exemple, dans le cadre d’un précédent projet de l’USAID, l’UNODC a travaillé avec le ministère de la Famille et de la Protection des Enfants pour distribuer plus de cinq tonnes de riz et aider à réunir les enfants avec leurs familles au plus fort de la pandémie de Covid-19.

 

Aujourd’hui, nous allons multiplier nos efforts pour réduire la traite des personnes au Sénégal grâce à un partenariat rendu possible par le programme du Département d’État pour mettre fin à l’esclavage moderne et l’Université de Géorgie.

 

En collaboration avec ses partenaires, l’African Programing and Research Initiative to End Slavery de l’université, communément appelée APRIES utilisera la recherche et la collecte de données de base pour identifier les populations cibles qui sont exploitées, puis il travaillera avec l’UNODC et les agences locales pour mettre en œuvre des programmes et des politiques rigoureux de lutte contre la traite.

Cette approche fondée sur les données rend les programmes d’APRIES plus ciblés et plus efficaces pour atteindre les objectifs consistant à tenir les trafiquants responsables de leurs actes et à fournir les services nécessaires aux victimes.

 

Alors qu’APRIES a conçu le projet que nous célébrons aujourd’hui, le Gouvernement du Sénégal a été un partenaire dévoué, en particulier nos amis du Ministère de la Justice. Nous sommes fiers de nous associer à eux.

 

Ce projet ne serait non plus possible sans la collaboration des autorités locales de la région de Kédougou et de nos partenaires de la société civile.

 

La résolution du problème complexe de la traite des êtres humains nécessite une collaboration, et j’adresse personnellement mes remerciements à tous ceux qui donnent de leur temps et de leurs talents pour mettre fin au fléau de la traite des êtres humains.

 

A travers ce programme et à travers d’autres efforts à venir, nous nous engageons à travailler pour l’approfondissement de notre partenariat avec le Sénégal dans notre lutte collective contre la traite des personnes.

 

Je remercie l’équipe d’APRIES et tous ceux qui travaillent avec elle sur cet important programme et je vous souhaite beaucoup de succès pour l’avenir.

 

Je vous remercie.