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Le Secrétaire Michael R. Pompeo et le Ministre des Affaires Etrangères Amadou Ba
l’occasion d’un point de presse commun
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février 17, 2020

Secretary Michael R. Pompeo and Senegalese Foreign Minister Amadou Ba
Secretary Michael R. Pompeo and Senegalese Foreign Minister Amadou Ba

Département d’État des États-Unis
Michael R. Pompeo, secrétaire d’État
Amadou Ba, ministre des Affaires étrangères du Sénégal
Dakar, Sénégal
Le 16 février 2020

Le secrétaire Michael R. Pompeo et le ministre des Affaires étrangères Amadou Ba à l’occasion d’un point de presse commun

 EXTRAITS

(…)

MONSIEUR LE SECRÉTAIRE POMPEO : Merci. C’est un grand plaisir d’être avec vous tous ici aujourd’hui. Monsieur le ministre des Affaires étrangères Ba, merci pour votre chaleureuse et sincère démonstration de l’hospitalité sénégalaise. Je l’ai ressentie à chaque étape de mon séjour ici. Et je ne doute pas qu’en 2022, les athlètes qui viendront du monde entier pour les Jeux Olympiques de la Jeunesse seront eux aussi accueillis les bras ouverts et avec des sourires chaleureux, tout comme je l’ai été. C’est vraiment un accomplissement. Ce sera un moment très spécial ici dans quelques années seulement.

Susan et moi avons également eu la chance de prier ce matin avec des frères et sœurs du Sénégal et d’autres pays à l’International Christian Fellowship ici à Dakar. Nous ne l’oublierons jamais. Je tiens également à remercier le président Sall de m’avoir accueilli au palais présidentiel qui est absolument magnifique.

C’est le début de mon premier voyage en Afrique subsaharienne en tant que secrétaire d’État. On ne pouvait pas trouver de meilleur endroit pour commencer qu’ici au Sénégal, une démocratie dynamique, riche en culture et en histoire. Les États-Unis sont fiers de compter le Sénégal parmi nos plus proches amis – c’est l’un de nos amis les plus proches sur le continent.

Le fait que nos entreprises privées affluent ici au Sénégal témoigne également sans aucune équivoque de notre amitié. Lors de notre réunion, j’ai félicité le président et le ministre des Affaires étrangères pour la récente découverte de gisements énergétiques au large des côtes. Des entreprises américaines comme Kosmos Energy, Halliburton et Baker Hughes contribuent toutes à la mise en valeur de ces ressources afin qu’elles profitent au peuple sénégalais et non à des acteurs étrangers.

Les quelques derniers jours ont apporté encore plus de bonnes nouvelles. Bechtel et des partenaires sénégalais locaux construisent une route de Dakar à Saint-Louis, et le groupe ABD basé à Philadelphie et le ministère de l’Économie ont convenu d’un nouveau financement pour les écoles et le logement. Nous l’avons célébré aujourd’hui en signant également des protocoles d’accord entre General Electric et des entreprises locales, deux d’entre eux. Le premier – le premier permettra de moderniser l’infrastructure des soins de santé du Sénégal grâce à de nouveaux équipements et un nouveau centre médical pour les grands brûlés, un autre modernisera les centrales électriques et permettra d’accroître l’accès des Sénégalais à l’électricité.

Enfin, la société américaine Weldy Lamont œuvre également en faveur de l’accès à l’électricité en signant un protocole d’accord avec Senelec en vue de l’élargissement du réseau électrique. Ces accords viennent s’ajouter à celui dont le ministre des Affaires étrangères Ba a parlé avec le compact de la Millennium Challenge Corporation dans le domaine de la distribution d’énergie dans les zones rurales, signé il y a plus d’un an, en vue de la production d’électricité dans tout le pays.

Voilà cinq solides exemples d’un grand partenariat entre l’industrie privée en Amérique et celle du Sénégal ici.

L’initiative Prosper Africa du président Trump rend possible le type d’accord signé ce matin. Le département d’État entend  aider les femmes créatrices d’entreprises en partenariat avec l’initiative WGDP de la Maison-Blanche sous la direction de la conseillère principale Ivanka Trump.

Sur une note plus sombre, les dirigeants du Sénégal et moi-même avons également parlé du terrorisme islamiste, qui menace 350 millions de personnes ici en Afrique de l’Ouest. Il s’agit également d’un danger pour les Américains et nous comptons sur le Sénégal. C’est un allié important dans le cadre de ce combat, et j’ai rassuré nos amis sur le fait que les États-Unis poursuivront également cette lutte.

En outre, nous avons parlé de la manière dont les États-Unis peuvent continuer à former et à soutenir les Casques bleus sénégalais dans la région. Leur succès dans le cadre de la transition de la Gambie vers une démocratie est un accomplissement historique.

Nous avons également parlé de partenariat dans le domaine de la santé. L’initiative du président contre le paludisme continue de porter ses fruits. La mortalité des moins de cinq ans a baissé de 55 % en seulement huit ans, et la mortalité infantile a baissé de 17 % en seulement quatre ans. Des centaines de milliers de vies ont été sauvées.

Nous contribuons également à l’adaptation aux nouvelles menaces. Le CDC et l’USAID travaillent avec votre gouvernement pour se préparer à toute épidémie potentielle, en particulier le coronavirus.

Monsieur le ministre des Affaires étrangères, notre relation avec le peuple sénégalais et avec vous est très importante pour nous, et nous sommes à votre disposition pour vous aider. Merci encore d’être un hôte si aimable. (Applaudissements).

 

QUESTION : (par l’intermédiaire d’un interprète). Merci, Excellence. Bonjour. Je voudrais simplement poser une question au secrétaire d’État. S’il s’agit de votre première visite en Afrique depuis votre nomination, et aussi de la première fois qu’un secrétaire d’État se rend en Afrique, alors pourquoi avez-vous (inaudible) le Sénégal ? Et le Sénégal pourrait-il être – le Sénégal pourrait-il être un leader dans le domaine de la définition  de la politique américaine en Afrique subsaharienne ?

(…)

MONSIEUR LE SECRÉTAIRE POMPEO : Merci pour cette question. Oui, j’ai choisi le Sénégal de manière tout à fait délibérée. C’était totalement intentionnel. Il s’agit d’un excellent partenaire des États-Unis. Les Sénégalais partagent nos valeurs démocratiques. C’est un peuple tolérant de toutes les religions. Nous avons tellement de choses en commun. Nous considérons que le Sénégal est véritablement un point d’ancrage pour la démocratie en Afrique et un pilier de la sécurité également. Nous comptons sur le Sénégal et le peuple sénégalais pour nous aider dans chacune de ces deux missions critiques. Elles sont profondément liées. La sécurité favorise la croissance économique, et la croissance économique permet de disposer des ressources nécessaires à une sécurité supplémentaire de manière réciproque. Ce sont des idées mutuellement bénéfiques et interdépendantes, et le Sénégal est un véritable leader dans ces deux domaines. C’est pour cela que je tenais à être ici aujourd’hui et que j’ai choisi d’en faire ma première étape de ce voyage en Afrique. Alors, merci pour votre question.

(…)

QUESTION : Monsieur le secrétaire, appuieriez-vous une stratégie qui prévoirait le retrait des soldats américains en Afrique de l’Ouest, compte tenu en particulier de l’inquiétude dont vous faites vous-même état à propos du déplacement des activités de Daech vers la région ? Et puis, si vous me le permettez, juste sur le coronavirus, êtes-vous préoccupé par la possibilité croissante d’une pandémie d’une portée plus vaste maintenant qu’il a été déterminé qu’un Américain évacué de ce bateau de croisière au Cambodge a contracté le virus ? Merci.

(…)

MONSIEUR LE SECRÉTAIRE POMPEO : Je pense que le ministre des Affaires étrangères a en fait donné une bonne description. Nous avons eu beaucoup de conversations sur les problèmes de sécurité ici, sur le rôle de l’Amérique dans ce domaine. Nous avons indiqué clairement que le département de la Défense veille à ce que les niveaux de nos forces soient adaptés en Afrique de l’Ouest. Je suis allé – j’ai dit que c’était ma première visite en Afrique de l’Ouest en tant que secrétaire d’État. Je suis venu ici en tant que directeur de la CIA, donc je connais très très bien ces problèmes de sécurité.

Nous prendrons les bonnes décisions. Nous prendrons les bonnes décisions collectivement. J’en suis convaincu. Je n’ai aucune annonce à faire, mais je pense que le peuple sénégalais doit savoir que collectivement les forces sénégalaises de la région, les partenaires européens, les Français et les États-Unis d’Amérique, ont l’obligation de garantir la sécurité ici même dans la région. C’est ce qui permettra la croissance économique, et nous sommes déterminés à le faire. Et je suis convaincu que lorsque nous aurons achevé notre étude, nous aurons une conversation non seulement avec le Sénégal mais avec tous les pays de la région. Nous expliquerons pourquoi nous le faisons, comment nous le faisons, et nous aboutirons à une situation qui fonctionne pour nous tous.

Votre deuxième question, Nick, portait sur le coronavirus et sur un cas particulier. Je ne pense pas que ce cas particulier modifie l’analyse de ce qui se passe avec le coronavirus dans le monde, mais je pense que nous devons tous être conscients de la gravité de la menace que cela représente, en particulier dans les endroits qui ne disposent pas d’une infrastructure solide dans le domaine de la santé.

Je parlais avec notre ambassadeur aujourd’hui. Nous avons un fonctionnaire du CDC ici au Sénégal. Nous avons des représentants du CDC des États-Unis dans de nombreux pays du monde entier, et nous sommes prêts à faire tout ce qui est en notre pouvoir pour réduire le risque pour les populations, en particulier les populations qui ne bénéficient pas d’une infrastructure de soins de santé solide. Cela présente beaucoup de risques et nous faisons déjà de notre mieux. Nous avons annoncé une aide de 100 millions de dollars, ou à hauteur de 100 millions de dollars, il y a maintenant une semaine ou une dizaine de jours. Nous sommes prêts à faire tout ce qui est en le pouvoir de l’Amérique pour réduire la menace et le risque de ce virus.

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Nous vous proposons cette traduction à titre gracieux. Seul le texte original en anglais fait foi.